En présentiel
29 avril, 5:00pm - Q&A et Cocktails, Maysles Documentary Center
Tous les films sont avec sous-titres en Anglais
Le départ (The Departure) de Said Hamich Benlarbi, 2020, 24 mins, Maroc
Maroc, 2004. Cet été-là, Adil, onze ans, passe ses journées à jouer avec sa bande de copains et à attendre les derniers Jeux Olympiques de son idole, le coureur Hicham El Guerrouj. L'arrivée de son père et de son grand frère, venus de France pour quelques jours, va le marquer à jamais.
Mauvaises herbes (Bad Seeds) de Claude Cloutier, 2022, 6 mins, Québec/Canada
Mauvaises herbes nous entraîne dans un monde surprenant peuplé de plantes carnivores qui changent d’aspect comme un caméléon passe d’une couleur à l’autre. Le réalisateur fait rimer croissance avec concurrence, évolution avec compétition, et met en place un étonnant duel aux allures de western, de guerre froide et de jeu de société.
Mulika de Maisha Maene, 2022, 13 mins, République démocratique du Congo
De retour de l’espace après une mission visant la protection de ressources naturelles, un astronaute réintègre la ville de Goma, en République démocratique du Congo. Affublé d’une tenue métallique futuriste, il vagabonde dans les rues sous le regard amusé et curieux des habitants. Rapidement aliéné par son voisinage et par ses proches, il tente de trouver un moyen de se reconnecter à son identité et à ses racines. Mulika joue sur la frontière de la fiction et du documentaire avec ses thématiques afrofuturistes, utilisant la science-fiction pour explorer des enjeux ancrés dans le réel, soit l’exploitation de minéraux en République démocratique du Congo et les répercussions sur son peuple, qui n’en bénéficie pas.
Les fantômes de Sa’a ( The ghosts of Sa’a ) de Cynthia Etaba, 2022, 22’ mins Cameroun
Le film explore la question de l’appropriation de l’héritage colonial dans un arrondissement du centre du Cameroun : Sa’a. Sa’a fut créé par les Allemands au début du 20e siècle, et ensuite occupée par les Français. Aujourd’hui, la grande majorité des constructions laissées par les colons sont dans un état de délabrement avancé, et pour certains en ruine. Ce qui donne à la ville cet aspect fantomatique. Pourquoi la population qui est héritière de ces bâtiments coloniaux ne se réapproprie-t-elle pas de ce patrimoine architectural ? En se servant de ses souvenirs d’enfance, par le biais de personnages fictifs créés dans un style de bande dessinée, ainsi que de témoignages des habitants, la réalisatrice explore l’histoire de la ville de Sa’a avec en filigrane, le questionnement suivant : quel est le rapport de la population de Sa’a avec son patrimoine, son histoire et son passé ?
Le retour (The return) de Isabelle Christiane Kouraogo, 2021, 16 mins, Maroc-Côte d’Ivoire
Salimata, 23 ans, étudiante en 4e année au Maroc, apprend que sa mère malade est mourante. N'ayant pas d'argent pour se payer un billet d'avion, elle décide de prendre la route pour se rendre dans son pays afin d'y passer ces derniers instants avec sa mère. Et ce voyage sera marqué par sa rencontre avec Khalid qui va la prendre à bord de sa fourgonnette.
Mawbe de Mame Selemane Dieye, 2022, 9 mins, Sénégal
À Dakar, quatre jeunes apprentis mécaniciens nouent une amitié très forte, avec à leur tête Mawbé, un handicapé. Malgré les difficultés, ce dernier garde les pieds sur terre grâce à la solidarité de sa bande. Au quotidien, il leur enseigne le métier. Un jour, Mawbé est victime d’un accident. Les enfants décident de lui fabriquer un cadeau…
Student Short Film winner 2023